Inspiré des trois questions kantiennes (Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m''est-il permis d''espérer ?), cet essai est une invitation à réfléchir par soi-même en revisitant les notions fondamentales que sont la vérité, la connaissance, la mémoire, la religion, la justice ou le bonheur.
Mêlant les disciplines, ajoutant anecdotes personnelles et références inattendues, l''auteur nous guide avec esprit à travers le continent du savoir, à la découverte de nous-mêmes. Chemin faisant, il convoque aussi bien Nietzsche, Schopenhauer ou Darwin que Louis Armstrong, nous entraîne dans les îles grecques pour évoquer Socrate, cite les Beatles pour parler d''anthropologie ou Tolstoï pour nous initier au sens de la vie.
Un voyage aussi amusant qu''enrichissant, qui vous fera tout simplement redécouvrir le plaisir de penser.
Mêlant les disciplines, ajoutant anecdotes personnelles et références inattendues, l''auteur nous guide avec esprit à travers le continent du savoir, à la découverte de nous-mêmes. Chemin faisant, il convoque aussi bien Nietzsche, Schopenhauer ou Darwin que Louis Armstrong, nous entraîne dans les îles grecques pour évoquer Socrate, cite les Beatles pour parler d''anthropologie ou Tolstoï pour nous initier au sens de la vie.
Un voyage aussi amusant qu''enrichissant, qui vous fera tout simplement redécouvrir le plaisir de penser.
Ce qu'on en dit...
Pas besoin d'être laid et haï comme Socrate pour être bon philosophe. Avec son physique de présentateur télé (il y apparaît souvent) et son million de livres vendus, l'Allemand Richard David Precht tiendrait plutôt le rôle du bel Alcibiade. Souvent cocasse, jamais superficiel, son manuel de philosophie parcourt les domaines du savoir, de la morale et de l'espérance ; et présente avec talent ce que l'on peut raisonnablement en dire. Cette division des domaines, Precht l'emprunte à Kant. Mais le titre surréaliste de son livre, il l'a piqué à un ami sérieusement imbibé, une nuit où tous les philosophes étaient gris. In vino veritas : en voyant double, l'ami avait vu juste. Les réponses de Precht, universitaire devenu essayiste, ont deux atouts : il écrit sans jargon, avec le but de se faire comprendre de tous, et il connaît la science contemporaine, qu'il fréquente comme journaliste scientifique. Méfiant vis-à-vis d'une philosophie qui n'irait jamais mettre le nez dans un laboratoire ou un zoo, il nous offre de passionnants aperçus de ce que les neurosciences ou la primatologie nous disent aujourd'hui de la conscience et de la liberté. Sans ranger pour autant Sartre ou Descartes au magasin des accessoires. Car la connaissance des processus neurochimiques ne suffit pas à expliquer pourquoi cette musique, ce paysage, ce visage fait soudain sens pour nous. Precht montre ainsi comment, bien comprise, la formule de Descartes "Je pense donc je suis" garde toute son actualité. Seul regret, les références chics à Matrix ou à Star Trek : espérant séduire les jeunes, elles trahissent les (presque) quadras.
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