Aujourd'hui, le village est " planétaire ", l'adolescence " mondiale " et la société de consommation dominée par les marques.
Les espaces publicitaires traditionnels sont devenus trop restreints pour des logos frappés d'expansionnisme galopant. En plantant leurs drapeaux sur des territoires vierges de toute publicité, en substituant au simple objet de consommation une image à valeur mythique, les multinationales n'ont pas seulement bouleversé les mentalités et les lois du travail, elles ont modifié l'économie de nombreux pays dans une course au profit qui bafoue sans scrupule les droits et libertés civils. Mais le nombre augmente de ceux qui prônent l'urgence d'une mobilisation vigilante, dénoncent les abus des grandes sociétés et réclament un partage plus équitable des bénéfices des multinationales. Ce nouveau militantisme a déjà gagné des batailles contre les logos mastodontes.
Les événements de Seattle ou de Prague l'ont prouvé : il est encore temps de dire non à la tyrannie des marques.
Ce qu'on en dit...
La première fois que j’ai entendu parler de No logo, je me trouvais à Lyon, en résidence universitaire. Un de mes voisins, un slovaque, ne cessait de me parler de cette auteure qui avait écrit un livre incroyable dénonçant le monde de la publicité et la tyrannie des marques. « Tu parles d’une idée. Faut bien être slovaque pour écrire un tel bouquin », me suis-je alors dit. Puis, surprise, je découvre que cet essai est l’œuvre d’une Canadienne. Une Canadienne… traduite en slovaque ? Pas si bête, après tout, comme sujet.
Publié en 2000, No Logo de Naomi Klein est un essai de plus de 700 pages qui s’attaque à l’univers étouffant de la publicité. Extrêmement bien documenté, le livre de Klein dresse un état de lieux de la société de consommation des vingt dernières années. Bien entendu, tous les lieux communs du discours altermondialiste défilent : l’exploitation des enfants dans les ateliers de fabrication de vêtements (Nike, Adidas, etc. ), la manipulation du système d’éducation par de puissantes compagnies (les journées Coke dans les high schools, les dons de parcs informatiques par Microsoft ou Apple, etc.) et j’en passe.
Mais là où réside la véritable force de No Logo se situe dans la mise au jour des stratégies publicitaires employées afin de manipuler les consommateurs. La plus impressionnante reste sans conteste celle utlisée par la chaîne Starbucks, spécialisée dans la vente de café, sandwichs et muffins. En effet, la tactique de cette compagnie est à la fois simple et efficace : noyer le marché de franchises Starbucks afin de faire mourir la compétition. Ainsi, quatre franchises peuvent ouvrir leurs portes à quelques coins de rue chacune (ceux qui ont visité New York savent sans doute de quoi je parle). Peu importe la rentabilité… pourvu que la concurrence meurt. Une fois le travail accompli, il ne reste plus qu’à fermer une ou deux franchises afin qu’elles ne se cannibalisent pas entre elles.
http://citadelledeslivres.blogspot.com/2008/06/no-logo-par-naomie-klein.html
Publié en 2000, No Logo de Naomi Klein est un essai de plus de 700 pages qui s’attaque à l’univers étouffant de la publicité. Extrêmement bien documenté, le livre de Klein dresse un état de lieux de la société de consommation des vingt dernières années. Bien entendu, tous les lieux communs du discours altermondialiste défilent : l’exploitation des enfants dans les ateliers de fabrication de vêtements (Nike, Adidas, etc. ), la manipulation du système d’éducation par de puissantes compagnies (les journées Coke dans les high schools, les dons de parcs informatiques par Microsoft ou Apple, etc.) et j’en passe.
Mais là où réside la véritable force de No Logo se situe dans la mise au jour des stratégies publicitaires employées afin de manipuler les consommateurs. La plus impressionnante reste sans conteste celle utlisée par la chaîne Starbucks, spécialisée dans la vente de café, sandwichs et muffins. En effet, la tactique de cette compagnie est à la fois simple et efficace : noyer le marché de franchises Starbucks afin de faire mourir la compétition. Ainsi, quatre franchises peuvent ouvrir leurs portes à quelques coins de rue chacune (ceux qui ont visité New York savent sans doute de quoi je parle). Peu importe la rentabilité… pourvu que la concurrence meurt. Une fois le travail accompli, il ne reste plus qu’à fermer une ou deux franchises afin qu’elles ne se cannibalisent pas entre elles.
http://citadelledeslivres.blogspot.com/2008/06/no-logo-par-naomie-klein.html
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