Ainsi reprend la vie de Jenna, 17 ans, amnésique, après un an passé dans le coma.
Tant bien que mal, sous la houlette de ses parents, la jeune fille réapprend à être celle qu'elle a toujours été, une enfant adorée, vénérée. Pourtant, très vite, Jenna comprend qu'elle est bien plus que les faits et statistiques qu'on lui fait avaler. Plus que les vidéos qu'on lui fait regarder. Et avec les souvenirs apparaissent des questions, auxquelles personne ne veut répondre... Identité et éthique scientifique sont au coeur de ce roman d'anticipation qui, une révélation après l'autre, devient un thriller haletant...
Ce qu'on en dit...
Pourquoi Jenna se souvient-elle si bien d’événements de sa toute petite enfance en dépit de son amnésie ? Pourquoi ses parents ont-ils déménagé d’Est en Ouest au moment de sa sortie de coma abandonnant sur la côte Est des Etats-Unis une carrière brillante ? Pourquoi sa grand-mère Lily, femme aimante et aimable ne l’aime-t-elle pas, elle, Jenna, adorée? Pourquoi ses parents ont-ils, année après année, filmé ses anniversaires jusqu’à ses 17 ans ? Pourquoi ne peut-elle aller au lycée, manger comme tout le monde ? Pourquoi se sent-elle prisonnière de sa propre vie ? Le roman progresse de réponse en question. Nous vivons avec l’héroïne, à ses côtés, à la première personne, l’élucidation du mystère. Pas à pas, de façon tâtonnante comme il convient lors d’une convalescence, l’auteure nous entraîne à la découverte de l’identité de Jenna et construit par touches successives un univers décalé où parents, amis, voisins, les seconds rôles cernent le personnage principal. Le voile levé, le roman ne s’achève pas puisque commence alors une intense réflexion sur la vie et ses valeurs, les limites de l’humain acceptables ou non, confrontées à la science et aux possibilités qu’elle ouvre. Autant dire que les ouvertures multiples de ce roman : énigme, anticipation, réflexion éthique permettent des lectures variées susceptibles de passionner un grand nombre de lecteurs, un très roman fort et beau à l'image de sa couverture. |
Danielle Bertrand |
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